20 décembre 2023
Houthis : "L'Iran veut déclencher une guerre sur plusieurs fronts. On est dans une situation qui est d'une gravité extrême puisque ça touche à l'ensemble des économies des pays".
New York : Israéliens et Américains manifestent pour un cessez-le-feu et le retour des personnes enlevées
Des dizaines d'Israéliens et d'Américains se sont rassemblés sur Columbus Square à Manhattan et ont manifesté pour un cessez-le-feu immédiat et le retour des otages.
Les manifestants ont scandé "il n'y a pas de gagnant dans la guerre", "Bibi démissionne" et "ramenez tout le monde vivant immédiatement".
Les responsables israéliens et américains semblent chercher à renouer le dialogue avec le Hamas, par l’intermédiaire du Qatar, pour libérer le plus grand nombre possible des plus de 100 otages israéliens restant à Gaza.
Les responsables israéliens envisagent un cessez-le-feu prolongé, pouvant durer peut-être deux semaines, pour permettre au Hamas de rassembler les otages et de les mettre en sécurité. Il est possible qu’Israël s’engage également à retirer ses forces après la fin de ce cessez-le-feu.
Tsahal mènera des opérations mesurées de manière à ce qu'aucune des parties ne cède jusqu'au point de non retour opérationnel et que l'une des deux parties souhaite sortir de l'impasse ou comprend que la ligne rouge a été franchie et prend donc l'initiative.
Netanyahou a rendu visite aux blessés à l'hôpital Sheba
Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a rendu visite aux blessés de guerre hospitalisés dans le complexe de rééducation de l'hôpital Sheba. Les membres du personnel travaillant dans le complexe ont raconté l'humiliation qu'ils ont ressentie lorsqu'on leur a demandé de s'enfermer dans une pièce à côté, et qu'ils n'ont même pas été autorisés à aller soigner l'un des blessés lors de la visite du PM.
Mohammed Deif, l'un des chefs du Hamas, est dans un bon état physique
Israël a réalisé, dans le cadre de la collecte de renseignements que Mohammed Deif, le chef de la branche militaire du Hamas, traqué depuis de nombreuses années, était vivant et opérationnel.
Le rapport indique que "dans une vidéo, on voit Deif marcher, bien qu'il boitait légèrement. Dans une autre vidéo, il est assis à un autre endroit."
Il ressort des vidéos que l'état de Deif est nettement meilleur que ce qui était estimé en Israël, suite à une longue série d'attaques et de tentatives visant à l'éliminer, au cours desquelles il a été blessé. Deif est capable de marcher tout seul et n'utilise pas de fauteuil roulant, et peut probablement aussi utiliser ses deux mains."
Concernant le Moyen-Orient, le président américain Joe Biden a déclaré que "le Hamas n’a aucun respect, absolument aucun" pour la sécurité des civils et "détient un nombre important d’otages".
"Mais depuis le début, je l’ai dit dès le début, ces charges supplémentaires ne diminuent pas la responsabilité d’Israël à faire la distinction entre le peuple palestinien et le Hamas et de veiller à minimiser les morts civiles."
A Raanana, banlieue cossue de Tel-Aviv, des membres de la communauté franco-israélienne se sentent paradoxalement "plus en sécurité" qu'en France malgré la guerre et prêts à recevoir de nouveaux candidats à l'immigration, mais restent "méfiants" envers leurs voisins arabes.
Entre eux, ils la surnomment le "Neuilly" d'Israël. Les 10.000 "Français" de Raanana vivaient un quotidien paisible jusqu'au 7 octobre. Cette bulle a explosé. "C'est très difficile de trouver un mot exact pour décrire le ressenti", explique Laurent Ayache, le maire-adjoint de Raanana. "De nombreux employés municipaux de la ville de Raanana sont des Arabes israéliens, des gens avec lesquels on a l’habitude de travailler. Si je vais aujourd’hui à la pharmacie, la personne qui va me délivrer mes médicaments, il y a une chance sur deux qu'elle soit d'origine palestinienne. On sait vivre ensemble (...) mais du jour au lendemain ces personnes-là sont devenues des ennemis, même s'il ne faut pas généraliser", déclare le maire-adjoint qui a deux garçons à l'armée.
Israël envisage de proposer une longue trêve au Hamas, même de deux semaines.
L'armée israélienne a annoncé mercredi que le capitaine de réserve Lior Sivan, 32 ans, de Beit Shemesh, officier de combat du 363e bataillon de la brigade Harel (10), a été tué au combat dans le sud de la bande de Gaza.
Des soldats de Tsahal à Jabalia, dans la bande de Gaza
Radio JM / i24News
